•  Dès l’aube de son histoire, la pratique du sport est promue par des valeurs socialement fortes. Ainsi pour reprendre la vision de Brohm, défendant que le sport n'est pas simplement du sport, c'est avant tout un moyen de gouvernement, un moyen de pression vis-à-vis de l'opinion publique et une manière d'encadrement idéologique des populations et d'une partie de la jeunesse, on notera que dès le début de la socialisation des pratiques sportives on tend à en cultiver ses valeurs jusqu’à aboutir sur le mythe de consubstantialité du sport avec des valeurs naturellement vertueuses.


    Pour reprendre une citation de Pythagore, le spectacle du monde ressemble à celui des Jeux olympiques : les uns y tiennent boutique ; d’autres paient de leur personne ; d’autres se contentent de regarder. Ainsi l’on constate que le sport est bien plus qu’un jeu, qu’une activité de divertissement ou de performance, le sport est avant tout une activité fédératrice autour de laquelle s’y retrouvent autant ceux qui s’y exposent, l’admirent, la pratiquent ou l’organisent.


    Soyez vous-même le changement que vous voudriez voir dans le monde… Ainsi, comme Gândhî le résume parfaitement dans cette citation, la pratique du sport, de par ses idéaux, revêt une importance capitale pour quiconque envisage de transformer l’Homme et la société. Dans toutes les sociétés, les valeurs attachées au sport participent à la structuration de l’évolution de son cadre social. Entretenant des symboliques collectives fortes, le sport est présenté comme un espace manichéen, les bons le pratiquent et adoptent ses codes, les autres étant laissés au ban de la société.


    A chaque période historique, la représentation d’un sport dominant démontre la volonté d’établir une hiérarchisation naturelle du sport. Permettant tour à tour d’encenser le bien et de condamner le mal, les valeurs attachées au sport constituent une référence permettant de construire une utopie collective selon laquelle l’évolution sociale de l’Humanité serait exclusivement basée sur le bien.
     Celle-ci repose sur la croyance d’un sport tout à la fois isolé des influences du milieu dans lequel il se déroule, et porteur d’un message humaniste. Pourtant, au même titre que ses vertus encensées, il ne fait pas de doute que le sport cache des valeurs bien moins salutaires et incite à des pratiques addictives. Bien qu’il soit irréfutable que le sport entraine excès, violence, rejet des différences ou renforcement de l’individualisme, cela ne signifie pas que le sport n’ait pas de valeur, mais bien au contraire que le sport est simplement porteur de valeurs.


    Pour résumer, malgré l’importance d’en nuancer la lecture, le sport s’est imposé comme le vecteur de communication principal et universel de l’honnêteté, la modestie, le courage, la tolérance, l’honneur mais aussi le contrôle de soi, le dépassement de ses propres limites dans le but d’atteindre l’excellence et enfin l’esprit d’équipe et le respect de l’autre dans tout son être.

    Sans se vouloir exhaustif sur les valeurs précitées, le sport se veut ainsi le principal moteur de la cohésion sociale à travers l’ensemble des civilisations.
     


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    Dans notre société de consommation actuelle, le sportif est devenu un réel objet de marketing. Pour comprendre le phénomène de commercialisation de son image, nous expliquerons les deux facteurs qui le conditionnent.

     

    Elèves de première ES au lycée Marc Chagall à Reims, nous allons apporter des réponses dans le cadre de notre TPE à la problématique : En quoi l'image du sportif est-elle un facteur marketing ? En d’autres termes, en quoi fait-il vendre ?

    C'est ainsi qu'à travers ce blog nous nous efforcerons d'exposer tout d'abord une vision claire sur l'historique des pratiques sportives et de leurs places prépondérantes dans la construction de notre modèle sociétale, puis une vision large et objective sur l'évolution de nos consommations et les métamorphoses induites sur le modèle commercial de nos entreprises en s'attardant sur l'apparition et l'omniprésence du marketing et de la publicité. 


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    Le marketing, dont le nom francophone officiel est la mercatique, est une discipline de la gestion qui cherche à déterminer les offres de biens, de services ou d'idées en fonction des attitudes et de la motivation des consommateurs, du public ou de la société en général.


    Il favorise leur commercialisation (ou leur diffusion pour des activités non lucratives). 
    Il comporte un ensemble de méthodes et de moyens dont dispose une organisation pour s'adapter aux publics auxquels elle s'intéresse, leur offrir des satisfactions si possible répétitives et durables. Il suscite donc par son aspect créatif des innovations sources de croissance d'activité. 

    Ainsi l'ensemble des actions menées par l'organisation peut prévoir, influencer et satisfaire les besoins du consommateur et adapter ses produits ainsi que sa politique commerciale aux besoins cernés.

     

    [Source Wikipédia]


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  • En tout temps, à tout endroit du globe, le sport est un phénomène universel. L’importance du sport a marqué les mœurs, l’histoire et l’évolution des plus grandes civilisations, que ce soit la Grèce ou la Rome antique, Byzance, l'Occident médiéval puis moderne, mais aussi l'Amérique précolombienne ou l'Asie. 

    D’après une maxime byzantine, "les peuples sans sport sont des peuples tristes". Ainsi, on note que dès les origines, le sport est synonyme de liesse. Il est aussi intéressant de noter que beaucoup d’évènements que l’on attribue bien rapidement à l’ère moderne, découlent de l'histoire du sport depuis l'origine, comme par exemple, la professionnalisation du sport, le dopage, les supporters ou les problèmes d'arbitrage.
    Au 16e Siècle, le sport devient la base de l’éducation humaniste, éducation qui consiste en un enseignement par la pratique et par soi-même, c’est-à-dire empirique. Elle se veut la contraposée de l’éducation médiévale qui elle suit un enseignement qui fait fit de l’évolution de la société.

    Pour autant, dès l’Antiquité, sont mis au même plan, éducation physique et intellectuelle. Ainsi Pythagore, célèbre philosophe et mathématicien, fut lui-même champion de lutte puis, entraîneur du grand champion Milon de Crotone. Durant l’époque médiévale, le sport n’est plus qu’un préparatif à l’art de la guerre, plus particulièrement, à travers les tournois. Il faudra attendre la Renaissance, pour que l’on redécouvre les vertus éducatives du sport et, de Montaigne à Rabelais, tous les auteurs à la base du mouvement humaniste intègrent le sport dans l'éducation.

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    A chaque époque, son sport de prédilection. Pour l'Antiquité, ce fut l'âge d'or des courses de chars et des combats de gladiateurs. Ainsi pendant plus d'un millénaire, les foules de l’empire romain adulent dans les cirques gladiateurs et auriges - cochers des chars de course. A tel point que le sort des esclaves gladiateurs est remis aux mains du peuple ! 


    Durant la période médiévale, c’est le tournoi – activité qui consiste à livrer une véritable bataille de chevaliers – qui fut l'activité à la mode en Occident. Le début de la Renaissance et la cause humaniste causent la perte du Tournoi, jugé trop violent. On lui préfèrera volontiers le jeu de paume, qui s'impose alors dès le XIIIe siècle et jusqu'au XVIIe siècle comme le sport principal en Occident. Ce jeu de raquettes s’impose à Paris, en France puis dans le reste du monde occidental. 

    Le 18e siècle, quant à lui, voit le retour des courses hippiques qui s'imposent comme le favori jusqu’au 19e siècle. La fin du 19e siècle voit le sport s’implanter plus massivement. Durant ce siècle et jusqu’à nos jours, nous assisterons à une augmentation spectaculaire du nombre de sports réglementés et codifiés. Le football devient enfin et reste encore aujourd'hui, le sport le plus plébiscité, sur la planète.

    Pour autant, tous les sports ne traverseront pas les frontières. Bon nombre d’entre eux seront une évolution plus limitée géographiquement. Notamment, le tennis, le hockey sur gazon, mais encore, le rugby et le cricket seront initialement très appréciés, mais limités à la société aristocratique britannique. Par effet de colonisation, le cricket deviendra même sport national en Inde et au Pakistan. 
    L'Amérique du Nord a pour sa part, donné naissance à plusieurs sports : le hockey sur glace et le basket-ball au Canada, le baseball et le football américain aux États-Unis. 
    Enfin, en France, le sport référent de la fin du XIXe siècle est le cyclisme qui gardera le monopole jusqu'à l’avènement du football, entre les deux guerres mondiales.


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    Le mot sport est un dérivé de l’ancien français desport qui d’après le dictionnaire désigne : l’ensemble des moyens grâce auxquels se passe agréablement le temps ; conversation, distraction, badinage, jeux d’esprit dont le but est la culture du corps par des exercices de tels ordres qu’il contraint l’homme à une triple lutte : lutte contre soi-même, contre les autres hommes, contre la nature des faits dans le cadre de règles précises et d’astreintes conventionnelles
     

    Terme repris dans la langue Anglaise sous disport puis sport, il revient en France dans le 19ème siècle. On le retrouve dans le dictionnaire dès 1828, et à l’académie en 1878.

    Le terme garde cependant une notion très large des activités physiques, puisque l’on trouve encore dans la définition la chasse, la fauconnerie, et l’athlétisme, le tennis appelés les sports athlétiques.

    Pour Jean-Marie Brohm, sociologue, anthropologue philosophe et professeur d'EPS français, le sport est un système institutionnalisé de pratiques compétitives, à dominante physiques, délimitées, codifiées, réglées conventionnellement dans l'objectif avoué est, sur la base une comparaison de performances, d'exploits, de démonstrations, de prestations physiques de désigner le meilleur concurrent ou d'enregistrer la meilleure performance.

    Tandis que pour Joseph-Dominique Guay, journaliste, industriel et homme politique québecois, le sport est une activité physique compétitive et amusante, pratiquée en vue d'un enjeu selon des règles écrites et un esprit particulier : l'esprit sportif fait d'équité, de désir de vaincre et de loyauté.


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